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Can SAĞBAŞ : Entraînement des gardiennes dans l’équipe nationale turque

  • Photo du rédacteur: léa
    léa
  • 2 mai
  • 5 min de lecture

Nous avons rencontré Can Sağbaş, entraîneur des gardiennes de l’équipe nationale féminine de handball de Turquie, pour parler des récentes qualifications pour le championnat du monde, de l’évolution du handball féminin en Turquie, et de la manière dont il utilise la technologie pour faire progresser le développement des gardiennes.

Ancien joueur devenu entraîneur à tous les niveaux de la sélection nationale, Can apporte une perspective unique. Il a notamment joué un rôle clé dans l’accessibilité de la plateforme Steazzi en participant à sa traduction en turc. Il nous partage ici son regard sur les défis de la compétition internationale, l’importance de l’entraînement mental, et les prochaines étapes pour l’équipe.



Peux-tu te présenter ?


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Je m’appelle Can. Je suis actuellement l’entraîneur des gardiennes de l’équipe nationale féminine de handball de Turquie. J’ai commencé le handball directement au poste de gardien et j’ai développé mes compétences dans ce rôle. Après ma carrière de joueur, je me suis tourné vers le coaching, en me spécialisant dans l’entraînement des gardiens de but.

J’ai travaillé avec des gardiennes de différentes catégories d’âge et j’ai contribué directement à leurs processus de développement.

Ma carrière en sélection nationale a commencé avec les équipes de jeunes, notamment les U17 et U19, en tant qu’entraîneur des gardiennes. Cette expérience m’a permis d’acquérir des compétences précieuses en matière de développement de joueurs, de communication et de travail à l’international, ce qui m’a ensuite permis d’intégrer l’équipe nationale senior.

J’utilise activement la technologie dans mes séances d’entraînement. Grâce à l’analyse vidéo, au suivi des données et aux applications mobiles, je surveille de près les performances des gardiennes et leur fournis un retour individuel. Je mets également l’accent sur l’entraînement cognitif : je cherche à développer les gardiennes non seulement physiquement, mais aussi mentalement. J’intègre donc des exercices spécifiques visant à améliorer l’attention, la perception et la vitesse de réaction. Le chemin parcouru jusqu’ici est le fruit d’un travail acharné, d’une amélioration continue et de l’application de méthodes modernes sur le terrain.


Peux-tu nous parler un peu du handball en Turquie et de l’équipe nationale ?


Le handball est un sport en pleine croissance en Turquie, année après année. Ces dernières années, les efforts d’infrastructure se sont intensifiés, et les clubs investissent davantage dans la formation des jeunes.

Les championnats masculins et féminins jouent un rôle important dans le développement des athlètes et dans la formation de joueurs pour l’équipe nationale. Le handball féminin, en particulier, a connu une progression notable récemment. Pour atteindre un niveau plus compétitif à l’international, les clubs, les entraîneurs et la fédération travaillent main dans la main.

L’équipe nationale féminine turque, dans laquelle j’interviens, s’inscrit pleinement dans cette dynamique. Elle est composée de jeunes joueuses talentueuses. En plus du développement individuel, nous insistons sur la conscience collective. En tant qu’entraîneurs, nous ne nous limitons pas à la préparation physique : nous travaillons également sur les aspects techniques, tactiques et mentaux.

Pour rivaliser avec les meilleures équipes européennes, nous utilisons activement des méthodes d'entraînement modernes et des outils technologiques. Notre objectif est de hisser le handball turc au niveau européen et de construire une culture de la réussite durable.


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Les qualifications pour le championnat du monde : comment cela s’est-il passé ?


Ce processus de qualification a été à la fois formateur et exigeant pour nous. L’équipe a traversé une période de préparation intense. Il y avait un véritable sentiment d’excitation et de responsabilité pendant les déplacements pour les matchs.

Les matchs à domicile ont été particulièrement marquants grâce à une ambiance spéciale et motivante. Le soutien de nos supporters nous a donné une énergie supplémentaire, ce qui a amélioré les performances des joueuses.

Notre nouvel entraîneur principal, David Ginesta Montes, a eu un impact très positif en peu de temps. Il a su établir une communication forte avec les joueuses et a apporté de la discipline, de l’énergie et une nouvelle approche aux entraînements. Sur le plan tactique, il nous a beaucoup appris. Sous sa direction, l’équipe a gagné en organisation et en confiance.

Malgré les difficultés, nos joueuses ont montré une grande détermination. Les jeunes ont acquis une expérience précieuse. Nous sommes satisfaits des performances de nos gardiennes, qui ont apporté des contributions essentielles dans des moments clés. Cette phase de qualification nous a rendus plus solides et a posé les bases de nos objectifs futurs.


Quels outils utilises-tu dans ton travail d’entraîneur ?


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Nous utilisons efficacement la technologie pendant les entraînements et les matchs.

Steazzi est un outil puissant qui nous permet de suivre et d’analyser les mouvements des joueuses en temps réel pendant les matchs. Nous l’utilisons principalement pour suivre les gardiennes et analyser les adversaires.

Le fait de pouvoir enregistrer et observer simultanément les performances des gardiennes pendant un match est extrêmement précieux. Grâce aux données fournies par Steazzi, nous pouvons évaluer chaque mouvement, arrêt et décision de nos gardiennes en direct.

Cela me permet d’offrir des retours bien plus précis et utiles lors des temps morts. En analysant leurs performances en temps réel, je peux donner un feedback plus clair et constructif.

Nous utilisons également cet outil pour étudier les stratégies de jeu de nos adversaires, leurs déplacements et leurs points faibles. Cela nous permet de prendre des décisions plus stratégiques pendant les matchs.


Quelles sont les prochaines étapes pour toi et l’équipe ?


Nous avons plusieurs étapes importantes à venir pour continuer notre progression.

L’équipe et moi travaillons constamment pour nous améliorer. Nous allons tout d’abord continuer à soutenir le développement individuel de nos joueuses, en nous concentrant sur l’évolution technique et cognitive de nos gardiennes.

Nous voulons également approfondir la compréhension du jeu au sein de l’équipe, afin d’adopter un style plus stratégique et structuré.

Nous allons continuer à utiliser les outils technologiques de manière encore plus efficace pour analyser nos matchs et accélérer les retours d’information. Steazzi est un outil devenu indispensable pour suivre en temps réel la performance de nos gardiennes et de l’équipe dans son ensemble. Grâce à ce logiciel, nous pouvons observer clairement chaque mouvement, décision et situation de jeu.

Les données fournies nous permettent de donner un retour immédiat et de suivre continuellement le développement de nos joueuses. Je tiens à remercier Steazzi pour sa contribution : cet outil est devenu une ressource précieuse pour analyser et améliorer nos performances en match.

Nous allons également continuer à renforcer notre équipe mentalement à travers l'entraînement cognitif. Améliorer la prise de décision de nos joueuses en match — pour qu’elle soit plus rapide et plus efficace — fera une grande différence à long terme.

Toutes ces étapes permettront à nos joueuses et au staff technique de progresser encore davantage.


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Un grand merci à Can d’avoir pris le temps de nous parler et de partager ses réflexions sur le parcours de l’équipe nationale turque et l’évolution du coaching des gardiennes.

Vous pouvez suivre Can et rester informé de son travail ici :

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